Quand l’art se mêle, habile, aux vies de chaque jour,

Où se côtoient l’esprit, et la pesante matière,

Des étincelles d’âmes envahissent sans détour

Quelques objets dormants, que jamais nul n’acquiert.

Et l’infini silence, du sommeil de métal,

Laisse place aux sanglots de l’oubli ancestral…

Oui, je connus naguère, bien au bord de mon toit,

Tant de chats de gouttières, qui miaulaient pour moi,

Je voyais les badauds, passer devant mon huis

Et les protégeais tous des rafales de pluie….

J’étais toujours discret, au cœur des fondations,

Je ne voyais personne, mais avec ma brigade,

Nous tenions l’équilibre, la force des maisons,

Mais un nouveau projet était en embuscade…

Est-ce l’art de l’esprit, ou bien l’esprit de l’art

Qui nous fit grand honneur de créer l’amalgame

En mêlant nos destins pour une nouvelle histoire,

Ou, visible ou caché, nous sommes frères d’âme ?

Le métal reste humble, mais porte la fierté

D’être ami d’un artiste semeur de liberté.